Glossaire




>> Adaptation
Il s'agit du processus d'ajustement des systèmes écologique, social et économique à un stimulus climatique constaté ou anticipé, à ses effets et ses impacts. Il désigne un changement de procédures, de pratiques et de structures visant à limiter ou effacer les dommages potentiels ou à tirer bénéfice des opportunités créées par les changements climatiques. Il demande des ajustements afin de réduire la vulnérabilité au changement climatique de certaines communautés, régions ou activités.



>> Adaptabilité
L'adaptabilité est la capacité d'un système à ajuster ses mécanismes, ses processus et sa structure à des changements climatiques hypothétiques ou réels. L'adaptation peut être spontanée ou planifiée ; elle peut se produire en réponse à ou en prévision d'une évolution des conditions.
Les mesures d'anticipation de l'adaptation aux futurs changements climatiques recouvrent quatre catégories de problèmes : augmentation de la robustesse de la conception des infrastructures et des investissements de long terme, augmentation de la flexibilité des systèmes vulnérables de management, augmentation de l'adaptabilité des systèmes vulnérables, et inversion des tendances qui augmentent la vulnérabilité.



>> Additionnalité
L'additionnalité ou principe d'addition repose sur le fait qu'une meilleure qualité environnementale devrait être plus coûteuse que le laisser faire.
Dans le domaine du climat et le contexte du Protocole de Kyoto, l'additionnalité caractérise le fait que les réductions d'émissions générées par les projets mis en œuvre dans le cadre du Mécanisme pour un développement propre ou de la Mise en œuvre conjointe doivent bien être additionnelles par rapport aux émissions qui auraient eu lieu en l'absence de ces projets.



>> Albédo
Rapport entre la quantité de rayons réfléchis par un corps et la quantité de rayons qui ont une incidence sur ce même corps (habituellement exprimé par un pourcentage).



>> Anthropique
Cet adjectif vient du grec anthropos, qui signifie "homme".
Anthropique signifie donc d'origine humaine ou provoqué par l'humain.



>> Atmosphère
Enveloppe d'air qui entoure la Terre.
La plupart des phénomènes météorologiques se limitent à la troposphère, couche de 10 kilomètres qui correspond à la basse atmosphère.



>> Biomasse
Poids sec de toute la matière organique, vivante ou morte, au-dessus ou au-dessous de la surface terrestre.
Ensemble des matières organiques produites par la croissance végétale et animale, ou par l'activité humaine et animale, qui peuvent être utilisées pour la production d'énergie ou à d'autres fins, telle la production d'isolants, d'engrais, de matériaux de construction, etc.



>> Biosphère
Ensemble des portions de la planète où l'on trouve des organismes vivants; englobe les eaux océaniques et une partie de l'atmosphère.



>> Changements Climatiques
- Réchauffement de l'atmosphère terrestre dû à l'augmentation de la concentration de certains gaz absorbant le rayonnement terrestre et retardant ainsi la perte d'énergie vers l'espace.
- On entend par changements climatiques des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui viennent s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables.



>> Chlorofluorocarbones (CFC)
Créés avant guerre, les chlorofluorocarbones sont en diminution depuis leur interdiction par le Protocole de Montréal. Ces trois dernières familles de gaz à effet de serre sont à l'origine de 20 % du renforcement de l'effet de serre.



>> Climat
Ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent pendant une longue période l'état moyen de l'atmosphère et son évolution en un lieu donné.



>> Cogénération
Fourniture combinée de chaleur et d'électricité



>> Combustibles fossiles
Le charbon, le pétrole et le gaz naturel sont des combustibles fossiles parce qu'ils proviennent de restes végétaux ou animaux fossilisés et riches en carbone. Ces restes ont été enterrés dans les sédiments et comprimés au cours de l'évolution géologique, pour devenir progressivement des combustibles.
Les combustibles fossiles peuvent être extraits des sédiments par les humains plusieurs millions d'années après leur formation, et l'énergie qu'ils emmagasinent peut servir de combustible lorsqu'ils sont brûlés.



>> Composé Organique Volatile (COV)
Terme désignant les gaz et les vapeurs organiques présents dans l'air.
Ces composés seraient en cause dans la formation de l'ozone de la basse troposphère, et certains d'entre eux seraient des polluants atmosphériques toxiques.



>> Conférence des parties
La conférence des parties est l'organe suprême de décision de la Convention sur le climat, c'est-à-dire sa plus haute autorité de prise de décision.
C'est l'association de tous les pays ayant ratifié ou accédé à la Convention.



>> Convention cadre sur les changements climatiques
Adoptée par l'assemblée générale des Nations-Unies, le 9 mai 1992.
L'objectif ultime de cette Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre pour permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement aux irrépressibles changements climatiques imputables aux émissions déjà réalisées.
Actuellement, près de 200 pays ont adhéré à cette Convention et peuvent donc siéger à la conférence des parties. Les pays sont divisés en deux catégories, ceux de l'annexe I et les autres. Plus gros producteurs de gaz à effet de serre, riches et industrialisés, les membres de l'annexe I sont les seuls à avoir des objectifs chiffrés et contraignants de diminution de leurs émissions. Ils doivent également soumettre des rapports réguliers détaillant leurs émissions, leur politique et programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ces pays ont également l'obligation d'aider financièrement les pays en développement à se préparer au changement climatique. Ils doivent également faciliter les transferts de technologies pour leur permettre de se développer tout en polluant moins.



>> Couche d'Ozone
Couche inférieure de la stratosphère, située entre 15 et 40 km d'altitude, dans laquelle on observe la quasi-totalité de l'ozone atmosphérique.



>> Développement Durable ou Développement Viable
- Une politique et une stratégie visant à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l'environnement, et sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l'activité humaine.
- Le concept de développement durable intègre à la fois des préoccupations de développement de l'ensemble des sociétés des diverses régions du monde, d'équité sociale, de protection de l'environnement local, régional et global, de protection du patrimoine planétaire et de solidarité vis-à-vis des générations futures.
- Le développement durable doit donc être compris comme un développement à la fois : supportable pour les écosystèmes dans lesquels nous vivons, donc économe en ressources naturelles et aussi "propre" que possible ; viable, autosuffisant à long terme, c'est-à-dire fondé sur des ressources renouvelables et autorisant une croissance économique riche en emplois, notamment là où les besoins essentiels ne sont pas couverts ; vivable pour les individus et les collectivités, donc orienté vers la cohésion sociale et l'accès pour tous à une haute qualité de vie.



>>Dioxyde de carbone
Le dioxyde de carbone est émis par la combustion des combustibles fossiles. À lui tout seul, il est responsable de 60 % de l'accroissement de l'effet de serre.
Chaque année, 7 milliards de tonnes de CO2 sont émises, ce qui représentent 1 % de la masse totale de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Même si la moitié de ces émissions est captée par les arbres et les océans, le taux de CO2 dans l'atmosphère s'accroît de 0,5 % par an.




>> Droits d'émission (ou permis)
Chaque pays détermine le niveau de ses émissions de gaz à effet de serre. Il divise cette quantité par un nombre défini de permis ou de droits d'émission. Ces permis sont ensuite cédés ou vendus aux entreprises émettrices.
Chaque émetteur bénéficie donc d'un quota d'émission annuel. Ceux qui parviennent à réduire leurs émissions peuvent revendre leurs permis superflus. Ceux qui émettent trop peuvent acheter sur le marché de nouveaux droits d'émission.
Ce système est déjà utilisé aux Etats-Unis pour le dioxyde de soufre.



>> Écosphère
Désigne l'écosystème planétaire qui englobe l'atmosphère, la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère en tant qu'éléments indissociables.



>> Ecosystèmes
- Système dynamique de plantes, d'animaux et d'autres organismes ainsi que des éléments abiotiques du milieu fonctionnant comme une unité indépendante. Ensemble d'un milieu naturel et des organismes qui y vivent.
- Unité fonctionnelle de base en écologie, association dynamique de deux composantes en constante interaction : un environnement physico-chimique, géologique et climatique (le biotope) et un ensemble d'êtres vivants caractéristiques (la biocénose).
- Selon la Convention pour la Diversité Biologique : "le complexe dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité fonctionnelle."



>> Effet de Serre
Réchauffement de l'atmosphère (et de la surface de la Terre) dû au fait que certains gaz absorbent le rayonnement infrarouge thermique dégagé par la Terre et le renvoient en partie vers la surface de celle-ci. Cet effet est un phénomène naturel renforcé par l'émission anthropique (c'est à dire due aux activités humaines) de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre. L'effet de serre est d'abord un phénomène naturel par lequel l'atmosphère terrestre "piège" à la surface de notre planète le rayonnement de chaleur émis par la terre sous l'effet des rayons solaires. Le problème est en fait celui d'une "accentuation anthropique " de l'effet de serre. Les activités humaines, en effet modifient la composition de l'atmosphère, ce qui augmente l'effet de serre. Les principaux agents de l'augmentation de l'effet de serre sont le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et quelques autres encore.... La déforestation et la consommation de grandes quantités de combustibles fossiles sont les deux principales sources d'émissions de gaz carbonique.
La terre reçoit à la fois un rayonnement provenant directement du soleil et un rayonnement réfléchi par l'atmosphère, ce qui entraîne une élévation des températures moyennes à la surface. Cet effet est amplifié par les formes contemporaines du développement des activités humaines. En effet, la plupart des activités humaines (transports, chauffage, réfrigération, industrie, élevage, déchets...) rejettent des gaz à effet de serre. En particulier, l'utilisation de sources fossiles d'énergie (charbon, pétrole, gaz) ou de l'électricité produite à partir de ces sources fossiles, émet du CO2, qui se diffuse très rapidement dans l'atmosphère et y demeure en moyenne plus d'un siècle avant d'être "piégé" dans des "puits à carbone", comme la végétation .



>> El Niño
Tous les trois à quatre ans, entre janvier et mars, l'anticyclone du Pacifique sud descend vers le sud-ouest ; des eaux chaudes tropicales (+1°C à +4°C par rapport à leur température habituelle) se déplacent le long de l'équateur, de l'Australie au Pérou, créant un courant ouest-est inversant le sens des alizés et provoquant des pluies torrentielles (Colombie, nord du Pérou, Equateur), des tempêtes et des sécheresses (Australie, Indonésie).
Ce réchauffement des eaux entraîne la destruction du plancton et donc des poissons.



>> Endémique
Qui ne se retrouve que dans un lieu précis.



>> Energie renouvelable
Mode de production d'énergie ne consommant pas de matières premières aux ressources limitées. Les productions d'électricité éolienne (le vent), hydraulique (barrage) ou par le soleil sont des énergies renouvelables.
Encore peu développées (à part l'hydraulique), les énergies renouvelables sont réputées être les moins polluantes des énergies.



>> Equivalence CO2
Unité de quantité de gaz à effet de serre tenant compte de leur potentiel relatif de forçage radiatif (contribution au réchauffement de la planète pendant un nombre d'années déterminé).



>> Equivalences des six gaz à effet de serre du Protocole de Kyoto
Ces équivalences permettent d'exprimer les émissions en une unité unique la tonne équivalent CO2 (TECO2). Les équivalences sont calculées sur la base du Pouvoir de Réchauffement Global (PRG), évalué sur 100 ans :
Gaz Equivalent CO2
1 kg CH4 21 kg CO2
1 kg N2O 310 kg CO2
1 kg HFC 300 à 11 700 kg CO2
1 kg PFC 6 500 kg CO2
1 kg SF6 23 900 kg CO2



>> Fonds pour l'environnement mondial (FEM ou GEF en anglais)
La Convention a établi un mécanisme financier pour fournir des ressources financières, sous forme de dons, aux pays en développement.
Cet argent a pour but de permettre aux pays démunis de les aider à mettre en œuvre la Convention et à faire face aux changements climatiques.
Cet argent est géré par le Fonds pour l'Environnement Mondial, organisme établi par la Banque Mondiale, le Programme des Nations-unies pour l'Environnement (P.N.U.E.) et le Programme des Nations-unies pour le Développement (P.N.U.D.). Depuis l'établissement du FEM, 44 milliards de francs ont été alloués aux activités liées aux changements climatiques.



>> Forçage radiatif (ou du climat)
Réchauffement additionnel au réchauffement naturel.



>> Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre naturels sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, l'ozone. Ils sont " complétés " depuis plusieurs décennies par les chlorofluorocarbones (gaz de synthèse) et leurs substituts (HFC, PFC et SF6).
La vapeur d'eau a un rôle complexe, notamment à cause de l'action jouée par les nuages dans le réchauffement climatique. Globalement, plus le climat se réchauffera, plus il y aura d'eau condensée dans l'atmosphère et plus nombreux seront les nuages qui empêcheraient, eux aussi, la chaleur émise par la terre de gagner l'espace.
Au total, les émissions de gaz à effet de serre dues à l'homme contribuent déjà à retenir 1 % en plus de la chaleur terrestre qui devrait normalement être évacuées vers l'espace.
1 %, c'est peu, mais cela représente l'équivalent de l'énergie produite par la combustion de un million de millions de tonnes de pétrole par an.



>> Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat (GIEC ou IPCC en anglais)
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat n'est pas une institution à proprement parler mais un réseau mondial de scientifiques.
Créé en 1988 par l'Organisation Météorologique Mondiale et le Mrogramme des Nations-Unies pour l'Environnement, sa tâche est de réunir les meilleurs spécialistes mondiaux du climat.
Ses travaux les plus connus sont ses rapports d'évaluation qui sont reconnus comme les documents les plus crédibles sur les changements climatiques.
Trois ont déjà été publiés, en 1990, 1995 et 2001. Le troisième devrait l'être dans les prochains mois.



>> Halons
Composés chimiques dérivés des hydrocarbures par la substitution d'atomes d'halogènes comme le fluor, le chlore ou le brome aux atomes d'hydrogène. Les CFC sont des halons.
Les deux halons les plus courants sont utilisés comme agents extincteurs.



>> Mécanisme de Développement propre
Prévu par le Protocole de Kyoto, ce mécanisme consiste à inciter des pays de l'annexe I ou leurs entreprises à investir dans des installations " propres " dans des pays en développement.
En contre partie de l'économie d'émissions de carbone qu'ils auront permis (par rapport à la mise en service d'installations " sales "), les pays ou entreprises riches bénéficieront de permis d'émission.



>> Mesures sans regrets
Activités qui permettent une réduction des émissions de GES qui, parce qu'elles sont économiquement rentables ou contribuent à réduire d'autres formes de pollution, seraient avantageuses à réaliser de toute manière, même sans le Protocole de Kyoto.



>> Méthane
Le méthane a un important pouvoir d'effet de serre. Depuis qu'il est mesuré, sa concentration a doublé.
Les émetteurs sont principalement l'agriculture (la riziculture, l'élevage) et les industries extractives (le grisou des mines, les fuites dans la production et la distribution du gaz de ville). Les décharges d'ordures ménagères sont également de grandes productrices de méthane.
Le méthane représenterait entre 15 et 20 % du renforcement de l'effet de serre.



>> Oxydes nitreux
Les oxydes nitreux sont principalement émis par l'agriculture (les engrais azotés) et l'automobile.
Leur concentration a augmenté de 15 % depuis qu'il est mesuré.



>> Ozone
L'ozone est un gaz paradoxal. Si sa concentration diminue en haute altitude au dessus des pôles, ce qui permet aux rayons U.V. du soleil de frapper plus durement l'antarctique et l'arctique, ainsi que la peau et les yeux des habitants de l'hémisphère sud, il est l'un des pire polluants des zones urbaines. Sous-produits de la pollution d'origine automobile, l'ozone a un moindre potentiel effet de serre que le CO2 ou le CH4.



>> Paléoclimatologie
Etude des climats des anciennes époques géologiques.



>> Parties visées à l'annexe 1
Pays développés figurant dans l'annexe 1 à la Convention et ayant pris l'engagement non contraignant de ramener en 2000 leurs émissions de gaz à effet de serre au niveau atteint en 1990. Figurent parmi ces pays les 24 membres fondateurs de l'OCDE, l'Union Européenne et les pays à économie en transition.
Emissions en CO2 des parties de l'Annexe 1 pour l'année 1990
Parties
Emissions Gg CO2
%
Australie
Autriche
Belgique
Bulgarie
Canada
République tchèque
Danemark
Estonie
Finlande
France
Allemagne
Grèce
Hongrie
Islande
Irlande
Italie
Japon
Lutvia
Liechtenstein
Luxembourg
Monaco
Pays-Bas
Nouvelle Zélande
Norvège
Pologne
Portugal
Roumanie
Fédération Russie
Slovaquie
Espagne
Suède
Suisse
Grande-Bretagne
Etats-Unis d'Amérique
288,965
59,200
113,405
82,990
457,441
169,514
52,100
37,797
53,900
366,536
1012,443
82?100
71,673
2,172
30,719
428,941
1 173,360
22,976
208
11,343
71
167,600
25,530
35,533
414,930
42,148
171,103
2 388,720
58,278
260,654
61,256
43,600
584,078
4 957,022
2,1
0,4
0,8
0,6
3,3
1,2
0,4
0,3
0,4
2,7
7,4
0,6
0,5
0,0
0,2
3,1
8,5
0,2
0,0
0,1
0,0
1,2
0,2
0,3
3,0
0,3
1,2
17,4
0,4
1,9
0,4
0,3
4,3
36,1



>> Parties non visées à l'annexe 1
Pays qui ne sont pas mentionnés dans l'annexe 1 à la Convention (pays en développement).
Ces parties n'ont pas d'engagements chiffrés de limitation ou de réduction de leurs émissions aux termes du Protocole de Kyoto.
Le seul engagement de ces parties au niveau de la Convention est de préparer une communication nationale.



>> Précipitations acides (pluies acides)
Dépôt de substances acides fortes provenant de l'atmosphère sous forme de pluie, de neige, de brouillard ou de particules sèches. L'acide découle de la pollution provoquée principalement par le rejet dans l'atmosphère d'oxydes de soufre et d'oxydes d'azote.
Ces gaz proviennent de la combustion du charbon et du pétrole par les secteurs de la fonderie et des transports.
Dans l'atmosphère, ils sont combinés à la vapeur d'eau pour former des acides.



>> Principe de précaution
Principe qui dit qu'il n'est pas nécessaire d'attendre d'avoir une certitude scientifique absolue pour agir afin de protéger l'environnement et la qualité de vie des populations.



>> Protocole de Kyoto
Ce Protocole à la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques a été adopté à Kyoto le 11 décembre 1997. Il fixe des engagements chiffrés (en équivalents dioxyde de carbone) pour les pays visés à l'Annexe B du Protocole en vue de réduire ou de limiter leurs émissions anthropiques de gaz à effet de serre pour l'horizon 2008-2012.
Il énonce aussi les politiques et mesures à mettre en œuvre pour réaliser ces objectifs, de même que les principes de base des mécanismes de flexibilité.



>> Puits de carbone
Absorption du dioxyde de carbone par un milieu naturel.



>> Puits
Processus qui extrait les gaz à effet de serre de l'atmosphère, soit en les détruisant par des procédés chimiques, soit en les stockant sous une forme. Le dioxyde de carbone est souvent stocké dans l'eau des océans, les végétaux ou les sous sols, d'où il peut être rejeté à tout moment.



>> Ratification
Procédure faisant entrer en application un accord international. Les pays signent formellement, par exemple lors de réunions internationales, par le biais de leur exécutif (ministre ou chef d'Etat), mais une procédure de ratification spécifique, impliquant souvent les parlements, engage réellement les pays. La Convention, ou le Protocole, entre en application quand un nombre suffisant de pays l'ont ratifié.
C'est par exemple le paragraphe 1 de l'article 25 du Protocole de Kyoto qui précise : "Le présent Protocole entre en vigueur le quatre-vingt-dixième jour qui suit la date du dépôt de leurs instruments de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion par 55 Parties à la Convention au minimum, parmi lesquelles les Parties visées à l'annexe I dont les émissions totales de dioxyde de carbone représentaient en 1990 au moins 55 % du volume total des émissions de dioxyde de carbone de l'ensemble des Parties visées à cette annexe".



>> Réchauffement planétaire
Au sens strict, le réchauffement et le refroidissement planétaire font référence aux périodes de réchauffement et de refroidissement que la Terre a connues tout au long de son histoire.
Cependant, le terme "réchauffement planétaire" a été vulgarisé et englobe désormais tous les aspects de ce problème, notamment les changements climatiques qu'entraînerait une augmentation des températures mondiales.



>> Ressources non Renouvelables
Les ressources non renouvelables sont les ressources naturelles qui ne se renouvellent pas naturellement une fois qu'elles ont été récoltées.
Les ressources non renouvelables peuvent être épuisées en totalité ou à un degré tel qu'il sera économiquement impossible de les remplacer. Les combustibles fossiles en sont un exemple.



>> Ressources Renouvelables
Ressources naturelles qui peuvent se renouveler naturellement, même après avoir été exploitées (par exemple, les forêts, le poisson, etc.).
En théorie, les réserves de ces ressources sont inépuisables, généralement en raison de leur production continue.



>> Rétroaction (positive ou négative)
Effet d'accélération d'un processus (positive) ou d'inhibition de celui-ci (négative).



>> Scénario de référence
Emissions de gaz à effet de serre résultantes des tendances lourdes d'une économie sans que soit mené une politique de maîtrise des émissions.
Cette référence permet d'estimer l'efficacité de politiques et mesures menées pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.



>> Sommet de la Terre
On appelle souvent la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement de 1992 Sommet de la Terre ou Sommet de Rio.



>> Sources
Les sources sont les processus d'émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Par exemple, le dioxyde de carbone est rejeté dans la nature par le processus de respiration des végétaux et des animaux, et lors de la décomposition des matières animales et végétales.
Le dioxyde de carbone est également produit par la combustion de combustibles fossiles.



>> Stratosphère
Couche de l'atmosphère comprise entre 10 et 50 km environ au-dessus de la surface de la Terre, où l'augmentation de la température est directement proportionnelle à l'altitude.



>> Supplémentarité
La mesure qui permet de recourir aux mécanismes de flexibilité en complément des actions nationales.



>> Troposphère
Couche de l'atmosphère qui contient environ 95 % de l'air de la Terre et qui va de la surface de la Terre jusqu'à 6 à 17 km environ, selon la latitude et la saison.



>> Vulnérabilité
La vulnérabilité définit la mesure dans laquelle un système peut être dégradé ou endommagé par l'évolution du climat. Elle dépend non seulement de la sensibilité, mais aussi de l'adaptabilité du système à de nouvelles conditions climatiques.
Cette notion combine le niveau de menace physique d'une société et sa capacité d'adaptation. Elle souligne donc le rôle des facteurs socio-économiques, qui vont amplifier ou atténuer l'impact des variations climatiques sur une société.



>> Zones humides
Etendue semi-aquatique précieuse pour la biodiversité.