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Glossaire |
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Adaptation |
Il s'agit du processus d'ajustement des systèmes
écologique, social et économique à un stimulus climatique constaté
ou anticipé, à ses effets et ses impacts. Il désigne un changement
de procédures, de pratiques et de structures visant à limiter ou effacer
les dommages potentiels ou à tirer bénéfice des opportunités créées
par les changements climatiques. Il demande des ajustements afin de
réduire la vulnérabilité au changement climatique de certaines communautés,
régions ou activités.
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Adaptabilité |
L'adaptabilité est la capacité d'un système à
ajuster ses mécanismes, ses processus et sa structure à des changements
climatiques hypothétiques ou réels. L'adaptation peut être spontanée
ou planifiée ; elle peut se produire en réponse à ou en prévision
d'une évolution des conditions.
Les mesures d'anticipation de l'adaptation aux futurs changements
climatiques recouvrent quatre catégories de problèmes : augmentation
de la robustesse de la conception des infrastructures et des investissements
de long terme, augmentation de la flexibilité des systèmes vulnérables
de management, augmentation de l'adaptabilité des systèmes vulnérables,
et inversion des tendances qui augmentent la vulnérabilité.
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Additionnalité |
L'additionnalité ou principe d'addition repose sur le fait qu'une
meilleure qualité environnementale devrait être plus coûteuse que
le laisser faire.
Dans le domaine du climat et le contexte du Protocole de Kyoto, l'additionnalité
caractérise le fait que les réductions d'émissions générées par les
projets mis en œuvre dans le cadre du Mécanisme pour un développement
propre ou de la Mise en œuvre conjointe doivent bien être additionnelles
par rapport aux émissions qui auraient eu lieu en l'absence de ces
projets.
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Albédo |
Rapport entre la quantité de rayons réfléchis par un corps et la
quantité de rayons qui ont une incidence sur ce même corps (habituellement
exprimé par un pourcentage).
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Anthropique |
Cet adjectif vient du grec anthropos, qui signifie "homme".
Anthropique signifie donc d'origine humaine ou provoqué par l'humain.
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Atmosphère |
Enveloppe d'air qui entoure la Terre.
La plupart des phénomènes météorologiques se limitent à la troposphère,
couche de 10 kilomètres qui correspond à la basse atmosphère.
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Biomasse |
Poids sec de toute la matière organique, vivante ou morte, au-dessus
ou au-dessous de la surface terrestre.
Ensemble des matières organiques produites par la croissance végétale
et animale, ou par l'activité humaine et animale, qui peuvent être
utilisées pour la production d'énergie ou à d'autres fins, telle la
production d'isolants, d'engrais, de matériaux de construction, etc.
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Biosphère |
Ensemble des portions de la planète où l'on trouve des organismes
vivants; englobe les eaux océaniques et une partie de l'atmosphère.
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Changements Climatiques |
- Réchauffement de l'atmosphère terrestre dû à
l'augmentation de la concentration de certains gaz absorbant le rayonnement
terrestre et retardant ainsi la perte d'énergie vers l'espace.
- On entend par changements climatiques des changements de climat
qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine
altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui viennent s'ajouter
à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes
comparables.
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Chlorofluorocarbones (CFC)
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Créés avant guerre, les chlorofluorocarbones sont
en diminution depuis leur interdiction par le Protocole de Montréal.
Ces trois dernières familles de gaz à effet de serre sont à l'origine
de 20 % du renforcement de l'effet de serre.
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Climat
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Ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent
pendant une longue période l'état moyen de l'atmosphère et son évolution
en un lieu donné.
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Cogénération |
Fourniture combinée de chaleur et d'électricité
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Combustibles fossiles |
Le charbon, le pétrole et le gaz naturel sont
des combustibles fossiles parce qu'ils proviennent de restes végétaux
ou animaux fossilisés et riches en carbone. Ces restes ont été enterrés
dans les sédiments et comprimés au cours de l'évolution géologique,
pour devenir progressivement des combustibles.
Les combustibles fossiles peuvent être extraits des sédiments par
les humains plusieurs millions d'années après leur formation, et l'énergie
qu'ils emmagasinent peut servir de combustible lorsqu'ils sont brûlés.
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Composé Organique Volatile (COV)
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Terme désignant les gaz et les vapeurs organiques
présents dans l'air.
Ces composés seraient en cause dans la formation de l'ozone de la
basse troposphère, et certains d'entre eux seraient des polluants
atmosphériques toxiques.
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Conférence des parties |
La conférence des parties est l'organe suprême
de décision de la Convention sur le climat, c'est-à-dire sa plus haute
autorité de prise de décision.
C'est l'association de tous les pays ayant ratifié ou accédé à la
Convention.
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Convention cadre sur les changements
climatiques |
Adoptée par l'assemblée générale des Nations-Unies,
le 9 mai 1992.
L'objectif ultime de cette Convention est de stabiliser les concentrations
de gaz à effet de serre pour permettre aux écosystèmes de s'adapter
naturellement aux irrépressibles changements climatiques imputables
aux émissions déjà réalisées.
Actuellement, près de 200 pays ont adhéré à cette Convention et peuvent
donc siéger à la conférence des parties. Les pays sont divisés en
deux catégories, ceux de l'annexe I et les autres. Plus gros producteurs
de gaz à effet de serre, riches et industrialisés, les membres de
l'annexe I sont les seuls à avoir des objectifs chiffrés et contraignants
de diminution de leurs émissions. Ils doivent également soumettre
des rapports réguliers détaillant leurs émissions, leur politique
et programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ces pays ont également l'obligation d'aider financièrement les pays
en développement à se préparer au changement climatique. Ils doivent
également faciliter les transferts de technologies pour leur permettre
de se développer tout en polluant moins.
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Couche d'Ozone |
Couche inférieure de la stratosphère, située entre
15 et 40 km d'altitude, dans laquelle on observe la quasi-totalité
de l'ozone atmosphérique.
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Développement Durable ou Développement
Viable |
- Une politique et une stratégie visant à assurer
la continuité dans le temps du développement économique et social,
dans le respect de l'environnement, et sans compromettre les ressources
naturelles indispensables à l'activité humaine.
- Le concept de développement durable intègre à la fois des préoccupations
de développement de l'ensemble des sociétés des diverses régions du
monde, d'équité sociale, de protection de l'environnement local, régional
et global, de protection du patrimoine planétaire et de solidarité
vis-à-vis des générations futures.
- Le développement durable doit donc être compris comme un développement
à la fois : supportable pour les écosystèmes dans lesquels nous vivons,
donc économe en ressources naturelles et aussi "propre" que possible
; viable, autosuffisant à long terme, c'est-à-dire fondé sur des ressources
renouvelables et autorisant une croissance économique riche en emplois,
notamment là où les besoins essentiels ne sont pas couverts ; vivable
pour les individus et les collectivités, donc orienté vers la cohésion
sociale et l'accès pour tous à une haute qualité de vie.
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>>Dioxyde de carbone |
Le dioxyde de carbone est émis par la combustion
des combustibles fossiles. À lui tout seul, il est responsable de
60 % de l'accroissement de l'effet de serre.
Chaque année, 7 milliards de tonnes de CO2 sont émises,
ce qui représentent 1 % de la masse totale de dioxyde de carbone dans
l'atmosphère. Même si la moitié de ces émissions est captée par les
arbres et les océans, le taux de CO2 dans l'atmosphère
s'accroît de 0,5 % par an. |

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Droits
d'émission (ou permis) |
Chaque pays détermine le niveau de ses émissions
de gaz à effet de serre. Il divise cette quantité par un nombre défini
de permis ou de droits d'émission. Ces permis sont ensuite cédés ou
vendus aux entreprises émettrices.
Chaque émetteur bénéficie donc d'un quota d'émission annuel. Ceux
qui parviennent à réduire leurs émissions peuvent revendre leurs permis
superflus. Ceux qui émettent trop peuvent acheter sur le marché de
nouveaux droits d'émission.
Ce système est déjà utilisé aux Etats-Unis pour le dioxyde de soufre. |

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Écosphère |
Désigne l'écosystème planétaire qui englobe l'atmosphère,
la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère en tant qu'éléments
indissociables. |

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Ecosystèmes |
- Système dynamique de plantes, d'animaux
et d'autres organismes ainsi que des éléments abiotiques du milieu
fonctionnant comme une unité indépendante. Ensemble d'un milieu naturel
et des organismes qui y vivent.
- Unité fonctionnelle de base en écologie, association dynamique de
deux composantes en constante interaction : un environnement physico-chimique,
géologique et climatique (le biotope) et un ensemble d'êtres vivants
caractéristiques (la biocénose).
- Selon la Convention pour la Diversité Biologique : "le complexe
dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes
et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment
une unité fonctionnelle."
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Effet de Serre
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Réchauffement de l'atmosphère (et de la surface
de la Terre) dû au fait que certains gaz absorbent le rayonnement
infrarouge thermique dégagé par la Terre et le renvoient en partie
vers la surface de celle-ci. Cet effet est un phénomène naturel renforcé
par l'émission anthropique (c'est à dire due aux activités humaines)
de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre. L'effet de
serre est d'abord un phénomène naturel par lequel l'atmosphère terrestre
"piège" à la surface de notre planète le rayonnement de chaleur émis
par la terre sous l'effet des rayons solaires. Le problème est en
fait celui d'une "accentuation anthropique " de l'effet de serre.
Les activités humaines, en effet modifient la composition de l'atmosphère,
ce qui augmente l'effet de serre. Les principaux agents de l'augmentation
de l'effet de serre sont le gaz carbonique (CO2), le méthane
(CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et quelques autres encore.... La
déforestation et la consommation de grandes quantités de combustibles
fossiles sont les deux principales sources d'émissions de gaz carbonique.
La terre reçoit à la fois un rayonnement provenant directement du
soleil et un rayonnement réfléchi par l'atmosphère, ce qui entraîne
une élévation des températures moyennes à la surface. Cet effet est
amplifié par les formes contemporaines du développement des activités
humaines. En effet, la plupart des activités humaines (transports,
chauffage, réfrigération, industrie, élevage, déchets...) rejettent
des gaz à effet de serre. En particulier, l'utilisation de sources
fossiles d'énergie (charbon, pétrole, gaz) ou de l'électricité produite
à partir de ces sources fossiles, émet du CO2, qui se diffuse très
rapidement dans l'atmosphère et y demeure en moyenne plus d'un siècle
avant d'être "piégé" dans des "puits à carbone", comme la végétation
.
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El Niño |
Tous les trois à quatre ans, entre janvier et
mars, l'anticyclone du Pacifique sud descend vers le sud-ouest ; des
eaux chaudes tropicales (+1°C à +4°C par rapport à leur température
habituelle) se déplacent le long de l'équateur, de l'Australie au
Pérou, créant un courant ouest-est inversant le sens des alizés et
provoquant des pluies torrentielles (Colombie, nord du Pérou, Equateur),
des tempêtes et des sécheresses (Australie, Indonésie).
Ce réchauffement des eaux entraîne la destruction du plancton et donc
des poissons.
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Endémique |
Qui ne se retrouve que dans un lieu précis.
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Energie renouvelable
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Mode de production d'énergie ne consommant pas
de matières premières aux ressources limitées. Les productions d'électricité
éolienne (le vent), hydraulique (barrage) ou par le soleil sont des
énergies renouvelables.
Encore peu développées (à part l'hydraulique), les énergies renouvelables
sont réputées être les moins polluantes des énergies.
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Equivalence CO2
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Unité de quantité de gaz à effet de serre tenant
compte de leur potentiel relatif de forçage radiatif (contribution
au réchauffement de la planète pendant un nombre d'années déterminé).
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Equivalences des six gaz
à effet de serre du Protocole de Kyoto |
Ces équivalences permettent d'exprimer les émissions
en une unité unique la tonne équivalent CO2 (TECO2). Les équivalences
sont calculées sur la base du Pouvoir de Réchauffement Global (PRG),
évalué sur 100 ans :
Gaz |
Equivalent CO2 |
1 kg CH4 |
21 kg CO2 |
1 kg N2O |
310 kg CO2 |
1 kg HFC |
300 à 11 700 kg CO2 |
1 kg PFC |
6 500 kg CO2 |
1 kg SF6 |
23 900 kg CO2 |
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Fonds pour l'environnement
mondial (FEM ou GEF en anglais) |
La Convention a établi un mécanisme financier
pour fournir des ressources financières, sous forme de dons, aux pays
en développement.
Cet argent a pour but de permettre aux pays démunis de les aider à
mettre en œuvre la Convention et à faire face aux changements climatiques.
Cet argent est géré par le Fonds pour l'Environnement Mondial, organisme
établi par la Banque Mondiale, le Programme des Nations-unies pour
l'Environnement (P.N.U.E.) et le Programme des Nations-unies pour
le Développement (P.N.U.D.). Depuis l'établissement du FEM, 44 milliards
de francs ont été alloués aux activités liées aux changements climatiques.
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Forçage radiatif (ou
du climat) |
Réchauffement additionnel au réchauffement naturel.
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Gaz à effet de serre
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Les gaz à effet de serre naturels sont la vapeur
d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, l'ozone.
Ils sont " complétés " depuis plusieurs décennies par les chlorofluorocarbones
(gaz de synthèse) et leurs substituts (HFC, PFC et SF6).
La vapeur d'eau a un rôle complexe, notamment à cause de l'action
jouée par les nuages dans le réchauffement climatique. Globalement,
plus le climat se réchauffera, plus il y aura d'eau condensée dans
l'atmosphère et plus nombreux seront les nuages qui empêcheraient,
eux aussi, la chaleur émise par la terre de gagner l'espace.
Au total, les émissions de gaz à effet de serre dues à l'homme contribuent
déjà à retenir 1 % en plus de la chaleur terrestre qui devrait normalement
être évacuées vers l'espace.
1 %, c'est peu, mais cela représente l'équivalent de l'énergie produite
par la combustion de un million de millions de tonnes de pétrole par
an.
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>>
Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat (GIEC
ou IPCC en anglais) |
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution
du climat n'est pas une institution à proprement parler mais un réseau
mondial de scientifiques.
Créé en 1988 par l'Organisation Météorologique Mondiale et le Mrogramme
des Nations-Unies pour l'Environnement, sa tâche est de réunir les
meilleurs spécialistes mondiaux du climat.
Ses travaux les plus connus sont ses rapports d'évaluation qui sont
reconnus comme les documents les plus crédibles sur les changements
climatiques.
Trois ont déjà été publiés, en 1990, 1995 et 2001. Le troisième devrait
l'être dans les prochains mois. |

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Halons |
Composés chimiques dérivés des hydrocarbures par
la substitution d'atomes d'halogènes comme le fluor, le chlore ou
le brome aux atomes d'hydrogène. Les CFC sont des halons.
Les deux halons les plus courants sont utilisés comme agents extincteurs.
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Mécanisme de Développement propre |
Prévu par le Protocole de Kyoto, ce mécanisme
consiste à inciter des pays de l'annexe I ou leurs entreprises à investir
dans des installations " propres " dans des pays en développement.
En contre partie de l'économie d'émissions de carbone qu'ils auront
permis (par rapport à la mise en service d'installations " sales "),
les pays ou entreprises riches bénéficieront de permis d'émission.
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Mesures sans regrets |
Activités qui permettent une réduction des émissions
de GES qui, parce qu'elles sont économiquement rentables ou contribuent
à réduire d'autres formes de pollution, seraient avantageuses à réaliser
de toute manière, même sans le Protocole de Kyoto. |

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Méthane |
Le méthane a un important pouvoir d'effet de serre.
Depuis qu'il est mesuré, sa concentration a doublé.
Les émetteurs sont principalement l'agriculture (la riziculture, l'élevage)
et les industries extractives (le grisou des mines, les fuites dans
la production et la distribution du gaz de ville). Les décharges d'ordures
ménagères sont également de grandes productrices de méthane.
Le méthane représenterait entre 15 et 20 % du renforcement
de l'effet de serre.
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Oxydes nitreux |
Les oxydes nitreux sont principalement émis par
l'agriculture (les engrais azotés) et l'automobile.
Leur concentration a augmenté de 15 % depuis qu'il est mesuré.
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Ozone |
L'ozone est un gaz paradoxal. Si sa concentration
diminue en haute altitude au dessus des pôles, ce qui permet aux rayons
U.V. du soleil de frapper plus durement l'antarctique et l'arctique,
ainsi que la peau et les yeux des habitants de l'hémisphère sud, il
est l'un des pire polluants des zones urbaines. Sous-produits de la
pollution d'origine automobile, l'ozone a un moindre potentiel effet
de serre que le CO2 ou le CH4.
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Paléoclimatologie |
Etude des climats des anciennes époques géologiques.
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Parties visées à l'annexe 1 |
Pays développés figurant dans l'annexe 1 à la
Convention et ayant pris l'engagement non contraignant de ramener
en 2000 leurs émissions de gaz à effet de serre au niveau atteint
en 1990. Figurent parmi ces pays les 24 membres fondateurs de l'OCDE,
l'Union Européenne et les pays à économie en transition.
Emissions en CO2 des parties
de l'Annexe 1 pour l'année 1990
|
Parties
|
Emissions Gg CO2
|
%
|
Australie
Autriche
Belgique
Bulgarie
Canada
République tchèque
Danemark
Estonie
Finlande
France
Allemagne
Grèce
Hongrie
Islande
Irlande
Italie
Japon
Lutvia
Liechtenstein
Luxembourg
Monaco
Pays-Bas
Nouvelle Zélande
Norvège
Pologne
Portugal
Roumanie
Fédération Russie
Slovaquie
Espagne
Suède
Suisse
Grande-Bretagne
Etats-Unis d'Amérique |
288,965
59,200
113,405
82,990
457,441
169,514
52,100
37,797
53,900
366,536
1012,443
82?100
71,673
2,172
30,719
428,941
1 173,360
22,976
208
11,343
71
167,600
25,530
35,533
414,930
42,148
171,103
2 388,720
58,278
260,654
61,256
43,600
584,078
4 957,022
|
2,1
0,4
0,8
0,6
3,3
1,2
0,4
0,3
0,4
2,7
7,4
0,6
0,5
0,0
0,2
3,1
8,5
0,2
0,0
0,1
0,0
1,2
0,2
0,3
3,0
0,3
1,2
17,4
0,4
1,9
0,4
0,3
4,3
36,1
|
|

>>
Parties non visées
à l'annexe 1 |
Pays qui ne sont pas mentionnés dans l'annexe
1 à la Convention (pays en développement).
Ces parties n'ont pas d'engagements chiffrés de limitation ou de réduction
de leurs émissions aux termes du Protocole de Kyoto.
Le seul engagement de ces parties au niveau de la Convention est de
préparer une communication nationale.
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>>
Précipitations
acides (pluies acides) |
Dépôt de substances acides fortes provenant de
l'atmosphère sous forme de pluie, de neige, de brouillard ou de particules
sèches. L'acide découle de la pollution provoquée principalement par
le rejet dans l'atmosphère d'oxydes de soufre et d'oxydes d'azote.
Ces gaz proviennent de la combustion du charbon et du pétrole par
les secteurs de la fonderie et des transports.
Dans l'atmosphère, ils sont combinés à la vapeur d'eau pour former
des acides.
|

>>
Principe de précaution
|
Principe qui dit qu'il n'est pas nécessaire d'attendre
d'avoir une certitude scientifique absolue pour agir afin de protéger
l'environnement et la qualité de vie des populations.
|

>>
Protocole de Kyoto
|
Ce Protocole à la Convention-Cadre sur les Changements
Climatiques a été adopté à Kyoto le 11 décembre 1997. Il fixe des
engagements chiffrés (en équivalents dioxyde de carbone) pour les
pays visés à l'Annexe B du Protocole en vue de réduire ou de limiter
leurs émissions anthropiques de gaz à effet de serre pour l'horizon
2008-2012.
Il énonce aussi les politiques et mesures à mettre en œuvre pour réaliser
ces objectifs, de même que les principes de base des mécanismes de
flexibilité.
|

>>
Puits de carbone
|
Absorption du dioxyde de carbone par un milieu
naturel.
|

>>
Puits |
Processus qui extrait les gaz à effet de serre
de l'atmosphère, soit en les détruisant par des procédés chimiques,
soit en les stockant sous une forme. Le dioxyde de carbone est souvent
stocké dans l'eau des océans, les végétaux ou les sous sols, d'où
il peut être rejeté à tout moment.
|

>>
Ratification |
Procédure faisant entrer en application un accord
international. Les pays signent formellement, par exemple lors de
réunions internationales, par le biais de leur exécutif (ministre
ou chef d'Etat), mais une procédure de ratification spécifique, impliquant
souvent les parlements, engage réellement les pays. La Convention,
ou le Protocole, entre en application quand un nombre suffisant de
pays l'ont ratifié.
C'est par exemple le paragraphe 1 de l'article 25 du Protocole de
Kyoto qui précise : "Le présent Protocole entre en vigueur le quatre-vingt-dixième
jour qui suit la date du dépôt de leurs instruments de ratification,
d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion par 55 Parties à la Convention
au minimum, parmi lesquelles les Parties visées à l'annexe I dont
les émissions totales de dioxyde de carbone représentaient en 1990
au moins 55 % du volume total des émissions de dioxyde de carbone
de l'ensemble des Parties visées à cette annexe".
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>>
Réchauffement planétaire
|
Au sens strict, le réchauffement et le refroidissement
planétaire font référence aux périodes de réchauffement et de refroidissement
que la Terre a connues tout au long de son histoire.
Cependant, le terme "réchauffement planétaire" a été vulgarisé et
englobe désormais tous les aspects de ce problème, notamment les changements
climatiques qu'entraînerait une augmentation des températures mondiales.
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>>
Ressources non Renouvelables
|
Les ressources non renouvelables sont les ressources
naturelles qui ne se renouvellent pas naturellement une fois qu'elles
ont été récoltées.
Les ressources non renouvelables peuvent être épuisées en totalité
ou à un degré tel qu'il sera économiquement impossible de les remplacer.
Les combustibles fossiles en sont un exemple.
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>>
Ressources Renouvelables
|
Ressources naturelles qui peuvent se renouveler
naturellement, même après avoir été exploitées (par exemple, les forêts,
le poisson, etc.).
En théorie, les réserves de ces ressources sont inépuisables, généralement
en raison de leur production continue. |

>>
Rétroaction (positive
ou négative) |
Effet d'accélération d'un processus (positive)
ou d'inhibition de celui-ci (négative).
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Scénario de référence |
Emissions de gaz à effet de serre résultantes
des tendances lourdes d'une économie sans que soit mené une politique
de maîtrise des émissions.
Cette référence permet d'estimer l'efficacité de politiques et mesures
menées pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
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Sommet de la Terre |
On appelle souvent la Conférence des Nations Unies
sur l'environnement et le développement de 1992 Sommet de la Terre
ou Sommet de Rio.
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Sources |
Les sources sont les processus d'émissions de
gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Par exemple, le dioxyde de
carbone est rejeté dans la nature par le processus de respiration
des végétaux et des animaux, et lors de la décomposition des matières
animales et végétales.
Le dioxyde de carbone est également produit par la combustion de combustibles
fossiles.
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>>
Stratosphère |
Couche de l'atmosphère comprise entre 10 et 50
km environ au-dessus de la surface de la Terre, où l'augmentation
de la température est directement proportionnelle à l'altitude.
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Supplémentarité |
La mesure qui permet de recourir aux mécanismes
de flexibilité en complément des actions nationales. |

>>
Troposphère |
Couche de l'atmosphère qui contient environ 95
% de l'air de la Terre et qui va de la surface de la Terre jusqu'à
6 à 17 km environ, selon la latitude et la saison.
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Vulnérabilité |
La vulnérabilité définit la mesure dans laquelle
un système peut être dégradé ou endommagé par l'évolution du climat.
Elle dépend non seulement de la sensibilité, mais aussi de l'adaptabilité
du système à de nouvelles conditions climatiques.
Cette notion combine le niveau de menace physique d'une société et
sa capacité d'adaptation. Elle souligne donc le rôle des facteurs
socio-économiques, qui vont amplifier ou atténuer l'impact des variations
climatiques sur une société.
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Zones humides |
Etendue semi-aquatique précieuse pour la biodiversité.
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